
Hier soir avec Delphine on a fait des crêpes. La tout nappé de sirop d'érable que j'ai ramené du Canada. Et en buvant du champagne détourné au Earl Spencer.
Demain soir, j'ai un repas prévu au pub avec des filles avec qui je travaille. Je passe bien assez de temps au pub mais c'est vrai qu'être client est aussi des fois agréable. Du coup, j'ai voulu envoyer un sms à une de mes managers pour l'inviter. Sauf que j'ai reçu en retour un texto signé J. (et ma manager s'appelle Anna). J'ai compris trop tard mon erreur: j'ai en fait invité mon boss Jono à dîner dans son propre pub. Une fois, Anna m'avait appelée avec le portable du boss donc j'ai pensé que c'était son numéro. Heureusement, demain Jono a des invités et il ne se joindra pas à nous. Par politesse je n'ose pas lui avouer que l'invitation ne lui était pas destinée...
Il fait toujours aussi beau. Après le travail je suis allée m'allonger sur l'herbe du parc. Une mère polonaise apprenais à sa fille à sauter à la corde. Je me suis dit que le vélo lui serait une chose plus utile. Je me suis aussi dit que je me souviendrai comment on dit « saute » en polonais. Mais j'ai oublié.
Pendant ce temps, je commençais à lire « Errances » de Raymond Depardon; un livre avec ses photos et dans lequel il raconte non pas ses voyages ni ses balades mais ses errances.
« L'errance est une espèce de quête du lieu acceptable, une quête aussi de ces zones intermédiaires, avec toujours cette même question: qu'est-ce que je fais là? ». C'est vrai que je me suis moi aussi par le passé plusieurs fois demandée ce que je faisais à Londres, je n'étais pas en voyage, ne me promenais pas. Maintenant, je n'erre plus ici. Je dois partir et pourtant Londres est un lieu plus qu'acceptable. Ma deuxième ville.
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