
Hier soir je n'arrivais pas à dormir alors je me suis relue et j'ai trouvé cette vieille pensée à propos de mon blog : « Il faudra que j'écrive un article sur l'immigration polonaise en Angleterre. Et je sais de quoi je parle, il y a du ketchup Pulitzky dans le frigo ».
Ce devait être un peu prémonitoire, cette histoire d'immigration.
Parce qu'à 5h50 (du mat') j'ai été réveillée par quelqu'un qui frappait à la porte de l'appartement. Vu l'heure, je me suis dit que mes colocs devaient dormir à poings fermés et ne seraient pas descendus acheter quelque chose en oubliant leurs clés. Le bruit se faisant insistant, je suis sortie de ma chambre. Et là, je savais qu'il fallait que je sois percutante.
Alors j'ai demandé « Yes??? ».
Les coups ont cessé mais personne n'a répondu. Du coup, je suis allée me recoucher pensant que ce devait être un gars bourré qui n'avait rien d'autre à faire. Une fois dans mon lit, les coups ont repris de plus belle. Je commençais à me dire qu'en fait, de l'autre côté ce devait être un psychopathe. J'ai fermé la porte de ma chambre à clé.
Finalement, Sam s'est levé.
C'était les flics.
Sur le coup, c'était tellement surréaliste de les voir débarquer là que j'avais l'impression d'être dans un rêve absurde. Du coup,mes souvenirs sont assez troubles. Quatre flics je crois, dont une femme.
Ils m'ont demandé si je vivais seule dans cette chambre, d'où je venais et mon passeport.
« Quelqu'un » les avait informés que « quelqu'un » n'ayant pas de papiers en règles vivait sous notre toit. Je ne sais pas qui sont ces quelques uns.
Après avoir réveillé toute la maisonnée et contrôlées nos pièces d'identités, ils sont partis. Moi j'ai fermé ma porte après le « sorry love » de l'officier.
De retour dans mon lit, j'ai réalisé que ça c'était vraiment passé et me suis dit que ces keufs là étaient vraiment nourris à la série américaine pour mener de telles interventions pour rien. Je ne sais même pas si c'est légal de rentrer chez les gens comme ça. La prochaine fois je leur demanderai leur mandat de perquisition.
Avant de tomber dans mon sommeil, je me suis dit que cette histoire était folle. Et j'ai compris ce que voulait dire « Etat policier ».
Sinon, la soirée au Earl Spencer était bien.
En cas d'urgence, appelez le 999.
*PS: expo à voir pour ceux qui sont à Paris.
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