
Visite de Cambridge.
Je suis partie de King's Cross Station. Non pas sur le quai 9 ¾ qui mène au lycée Poudlard mais d'un quai quelconque. On a pas toujours ce qu'on veut dans la vie.
Au moins, on avait presque la chance de notre côté, le temps n'était pas trop pourri (après la pluie, le beau temps. Enfin une maxime qui dit la vérité) et Séverine avait même sorti ses nu pieds. Moi, prudente, j'avais mon parapluie.
Je m'attendais à trouver une ville peuplée de l'élite du monde. Et bizarrement, j'imaginais l'étudiant lambda de Cambridge comme un geek à lunettes, un peu autiste sur les bords (si on ne l'est pas, on le devient vite après de longues heures passées dans la pénombre d'une bibliothèque). En réalité, la future élite du monde est tout ce qu'il y a de plus banal.
J'ai même vu des diplômés qui fêtaient ça, avec le costume qui va avec, les parents fiers de leur progéniture. Et la photo sur le gazon trop vert pour être vrai. Tout ça pour dire que Cambridge, c'est rock'n roll: une fois le diplôme en poche, on ne respecte plus les règles, on ignore les panneaux « pelouse interdite » pour aller prendre la pose en compagnie de papa-maman.
Etudier à Cambridge, ça doit être une expérience.
Nous nous sommes contentées de visiter quelques collèges. En particulier, King's collège et St John's. Je ne me lasse pas de l'architecture gothique anglaise.
Entre les parcs, les collèges et les églises de la ville, serpente un fleuve. Le canotage constitue une des attractions majeures. Ce n'était pas des gondoles, mais on se serait presque crues à Venise. Et the bridge of sighs ressemble étrangement au pont des soupirs (version ritale).
J'ai vraiment aimé découvrir ce que peut être une ville-campus anglaise. Les ruelles, les marchés, la nature presque sauvage, tout semble teinté de ce charme provincial qui manque à Londres. On deviendrait presque débile à force de vivre en ville, et tel le parisien qui s'émerveille au salon de l'agriculture, la vue de champs et de chevaux depuis le train vous rend simplement heureux.
*Hier:
Un client du pub m'a donné une pièce canadienne par erreur. Une pièce de 25 cents qui ressemble aux 10 centimes de pounds. Sauf que dessus, le portrait d'un caribou remplace celui de la reine...
J'ai découvert que les anglais avaient leur sangria. On appelle ça un « dressed pimm's ». La recette: Pimm's (alcool traitre qui ne semble pas alcoolisé), limonade, menthe fraîche et tous les fruits frais qu'on peut trouver (concombre inclus). Le pimm's se boit tellement facilement dès les premiers rayons de soleil qu'on ne compte pas une pinte par personne mais un pichet (véridique).
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