dimanche 12 octobre 2008

12.10.2008


Des fois, j'ai des pensées profondes et je me dis, « la vie, c'est vraiment trop dur ».

Ce matin j'ai du me lever tôt pour un dimanche (11h) pour bosser au resto. Oui, c'est tôt après une soirée de folie ou saturday night fever. Après le service du soir, avec Delphine nous sommes sorties vers Brixton, quartier jamaicain. Dans la boite il y avait trois blancs dont nous...Pas besoin de faire de longs discours sur la ségrégation, il suffit de constater...Idem concernant les moeurs féminines. Je n'ai jamais vu ça, une fille ne pourrait jamais sortir en France habillée comme la londonienne lambda l'est. En résumé ça donne, jupe très mini, décolleté très plongeant et escarpins très hauts (accessoirement, oreilles de bunny girl ou casquette de policier). En fin de soirée on voit des filles rentrer chez elles pied nus; qu'est ce qu'il ne faut pas faire... J'avoue que si certaines portent bien ce look de femme libérée, sur d'autres ça flirte avec le vulgaire...Quoi qu'il en soit, c'est une chose que j'apprécie ici, que votre jupe vous aille bien ou pas, tout le monde s'en fiche.

Donc nous avons dansé (en escarpins) jusqu'à 3h, heure à laquelle la boite a fermé. Trop tôt à mon goût...Le temps de rentrer il était bien 4h. Le temps de manger, papoter, il était bien 5h.

Il paraît que Yann, le cuisiner du Petit Normand s'est bien amusé aussi. Il a fini au terminus d'une ligne de bus après s'être endormi durant le trajet. Il a pris je ne sais quel train. Est monté dans notre appartement et a dormi sur le pallier (?!). Je ne sais pas pourquoi. Et ce matin, il est directement parti au travail. Voilà le parcours ordinaire d'une fin de soirée londonienne...

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